Communication positive

Le blog des pros

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En surfant sur les réseaux sociaux, on y trouve de bien belles choses, et aussi de bien vilaines.

Il suffit de passer en revue les actualités sur Facebook et sur Twitter, de s’attarder quelques instants sur les commentaires pour comprendre qu’il y a d’un côté les bons, de l’autre les méchants et que chacun se balance des insultes et des ignominies sous couvert de défense de la vérité.

La vérité qui bien sûr est la mienne… Et pour protéger son pré-carré, les plus extrêmes n’hésites pas à utiliser des Fake News…

Fake News, c’est le nouveau mot pour mensonge, bidonnage et attrape gogo. Plus c’est gros et meilleur c’est, puisque l’internaute partisan partage l’idée qui devient dans son esprit un fait avéré. Et si vous exprimez des doutes ou apportez du concret pour démonter la Fake News, vous faites partie de ces comploteurs qui cachent la vérité, à la solde d’un pouvoir occulte.

A force, ça fatigue et l’on préfère cent fois les belles images proposées sur Instagram que les déversoirs de haine recensés sur Facebook et Twitter.

Au-delà des abandons constatés sur ces deux derniers réseaux, on peut s’interroger sur ce qui passionne tant nos contemporains à se complaire dans un catastrophisme béat. Dans le jardin et dans la nature, ce n’est guère mieux avec de multiples ouvrages et parutions nous annonçant la fin de la terre au mieux pour 2050, au pire pour le week-end prochain.

Alors certes, nous ne sommes pas dupes, nous connaissons tous les difficultés de notre société, de notre monde, de notre quotidien, mais cette position ultra négative ajoute encore du stress à une société qui en est déjà largement pourvu.

« A quoi ça sert d’être pessimiste à ce point ? A rien, à part désespérer les gens, et ça amène la passivité », disait le philosophe Michel Serres qui nous a malheureusement quitté il y a quelques jours.

Dans un article plein d’espoir paru dans les Echos, Guy Mamou Mani explique pourquoi la bienveillance et l’optimisme sont nécessaires. L’idée fait son chemin.

A force de se complaire dans un catastrophisme quotidien, notre optimisme et notre confiance en l’avenir se dégradent pour laisser la place à une morosité et un abandon de nos valeurs.

Les agressions et les incivilités gratuites pour défendre des idées sans proposer de solutions commencent à fatiguer le commun des mortels qui transfert ses espoirs dans ceux qui nous apportent un peu de bonheur, de plaisir et de joie de vivre.

Bien-sûr, rien n’est rose, rien n’est acquis et rien n’est facile, mais à se le répéter à longueur de tweet, on finirait par en oublier toute réactivité.

De plus en plus, la prise de parole et la communication positive prendront le pas sur la ronchonite aigüe.

Notre métier est rempli de fleurs, de découvertes, de biodiversité, de nature et d’environnement positif. Nous avons tous les outils pour proposer des communications remarquables et donner les mots et les images qu’attendent tous les consommateurs… Je suis bien, au fond de mon jardin ! C’est la devise de demain ?

Roland Motte… Jardinier positif !

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