Emballé pour 2022 #guideconsojardin #emballage #plastique

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2022 sonne la fin des emballages plastiques alimentaires… Du moins, une partie. Mais le processus est enclenché et nous marchons vers un monde débarrassé de ses emballages superflus et son cortège de résidus. Dans le jardin, nous sommes… Un peu concernés ?

 

Loi !

Depuis le 1er janvier 2022, la loi impose la fin des emballages plastiques pour les fruits et les légumes.

Bon, il y a quelques exceptions, le temps de trouver des solutions adaptées. Nous allons attendre le 30 juin 2023 pour certaines tomates, les raisins, les choux de Bruxelles, les haricots, les fruits sensibles… D’ici là les emballeurs seront sur le pont pour imposer une solution adaptée.

Le plastique sera encore autorisé aussi pour les cerises, les canneberges, les airelles, les physalis, les salades… Et tout un tas de plantes consommables au feuillage sensible. Pour cette catégorie, la date limite sera le 31 décembre 2024.

Et au 30 juin 2026, on terminera ces interdictions progressives avec les petits fruits, les graines germées et les fruits bien mûrs. Pas de consigne en revanche lorsque le poids du lot sera supérieur à 1,5 kilos.

Bref, en suivant ce calendrier, on sent bien la tendance, les suremballages, les emballages et le plastique en général devront être abandonnés progressivement.

Plastique, c’est fini !

On le voit arriver, c’est écrit et c’est devenu une nécessité. Le plastique a envahi nos vies et nos océans. Progressivement, nous allons trouver des solutions de recyclage, de transformation, de récupération, de remplacement… Tous les moyens seront mis en œuvre pour limiter ces déchets abandonnés ici ou là dans la nature.

Le gouvernement s’est donné jusqu’en 2040 pour en finir avec le plastique jetable qui concerne essentiellement les emballages.

Dès aujourd’hui, nous devons trouver les solutions pour changer cette tendance.

Tout a commencé avec le plus simple : les sacs plastiques en caisse, la vaisselle jetable, les coton-tige, les pailles…

Et demain me direz-vous ? Demain, nous allons tous ensemble monter le curseur cran par cran.

Les emballages sont tellement ancrés dans notre quotidien qu’il nous parait aujourd’hui impossible de faire sans. Le vrac a ses limites. Et dans le jardin, « je vous dis pas »… Si l’on observe attentivement nos rayons, nous sommes pour l’instant incapables de faire sans plastique… Et pourtant… tic-tac-tic-tac … 2040…

Val’Hor

Heureusement, notre profession a pris les devants. Depuis 2019, une étude a été menée par l’interprofession pour comprendre l’étendue du problème.

Ben oui, parce que coté horticole, les plantes sont toutes ou presque vendues avec leur pot plastique. Nous avons là un bon paquet de tonnes de petits godets susceptibles de se retrouver dans notre environnement ! En septembre 2020, le conseil d’administration de Val’hor a décidé d’engager des projets d’écoconception et de collecte pour faire revenir ces petits contenants à la maison !

Le chantier est énorme et le remplacement de ces contenants par des mottes pressées ou des pots biodégradables est aussi une possibilité pour notre profession.

Au-delà des contraintes techniques, l’image donnée par un pot qui flotte au fil de l’eau pourrait interpeller un consommateur de plus en plus attentif à ce type de déchet !

Et que notre profession prenne le dossier en main, c’est une très bonne nouvelle ! Merci pour cette initiative.

Victoire ?

Pas encore, si la gestion des plantes est en marche, il reste d’autres détails à régler. C’est le cas des sacs de terreaux. Même si les recherches sont en cours, nous avons encore du plastique sur les bras. Les barquettes de légume et les suspensions sont aussi à gérer, tout comme les étiquettes. Et puis, lorsqu’on parle de grosses plantes, il y a de gros pots. A priori, ils sont recyclés en poubelle ou en contenant multi-usage par le jardinier amateur, mais il en reste sur la touche…

Notre difficulté, c’est la multiplicité des entreprises qui composent notre marché. C’est vrai qu’une politique RSE concerne plus facilement les grosses entreprises. La PME n’a pas encore d’obligation sur le sujet, et notre principale force pour avancer, c’est un regroupement des réflexions par le biais d’une interprofession comme l’a fait Val‘hor pour les contenants.

A l’heure ou Décathlon indique la note environnementale de ses produits, nous pourrions nous en inspirer ! Pour répondre aux attentes des nouveaux jardiniers, nous pourrions nous aussi noter nos plantes : kilomètres parcourus, méthode de culture, recyclage des emballages, des étiquettes, durabilité…

Alors, initiative individuelle ou collective ? Dans tous les cas, faudra bien commencer… Tic-tac-tic-tac… 2040 !

 

Roland Motte… Jardinier !

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