Greenwashing ou Greenhushing ? #greenwashing #greenhushing #guideconsojardin

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Le contraire du Greenwashing, c’est le Greenhushing. Hushing peut se traduire par ‘silence’… Et oui, il y a des entreprises qui sont à fond dans l’écologie, le développement durable, et qui en parlent peu. Et d’autres qui communiquent à outrance parce qu’elles ont planté un arbre, un jour…

Greenwashing

Tout le monde est concerné par le développement durable. Que va devenir notre Terre à force de se servir sans limites dans les ressources disponibles ? D’un côté, nous sommes bien conscients du problème, mais de l’autre, faut quand même continuer à produire ! En jeu, notre bien-être et accessoirement, ce besoin d’amasser un peu plus d’argent, pour vivre ou pour équilibrer les richesses. Appelez tout cela comme vous voulez, mais notre monde tient à un fil… On voit bien qu’il y a un mur devant nous, oui mais… faut bien continuer à garder notre cap, et notre vitesse !

Les optimismes sont convaincus qu’au dernier moment, une solution sera trouvée, les pessimistes pensent qu’on est déjà au bout du bout !

En attendant, nous continuons à produire, et à séduire. C’est de là qu’est né ce greenwashing. En se donnant une image propre, bien verte, tout en continuant avec ses bonnes vieilles habitudes de production. On nous propose les mêmes produits dans un emballage bien vert ! Plusieurs entreprises se sont faites épinglées par la patrouille avec des communications au-dessus de tout soupçon et des pratiques en total contradiction avec la promesse !

L’ONG anglaise “Changing Markets Foundation” nous en raconte un peu plus sur une dizaine de firmes mondiales adeptes de cette pratique !

Un tour de passe-passe souvent utilisé, c’est la plantation d’arbres. Elle permet de masquer pas mal de chose, et en particulier la forêt !

Greenhushing

A l’opposé, certaines entreprises on agit, sans forcément en faire de la pub et sans le hurler sur tous les réseaux. Avec de vraies solutions et de vrais engagements, sans communications abusives. Ces sociétés actives et silencieuses sont à contre-courant de la tendance. Et comme tout se dit sur les réseaux, pas besoin d’en faire de la pub, ça fini par se savoir, et se dire, sans un seul mot de leur part, sur le sujet.

C’est malin, à condition de ne pas faire semblant.

Et la démarche est souvent sincère. Pour la majorité des entreprises concernées par le Greenhushing, leur engagement coule de source et il est inutile d’en rajouter.

Un bel exemple avec Patagonia qui refuse d’utiliser le mot « durable » dans ses communications. Et pourtant, ils sont très actifs sur le sujet, mais ils considèrent faire aussi partie du problème et ne se donnent pas le droit de communiquer sur le sujet.

Un détail supplémentaire, le boss de cette même marque, Yvon Chouinard, a décidé de léguer son entreprise (estimée à une valeur de 3 milliards d’euros) à un trust et une ONG environnementale. Là, on est loin du Greenwashing !!!

Sauvons la face !

Une des solutions les plus courantes pour verdir le discours, c’est la promesse de planter un arbre. Bon, c’est plutôt sympa, mais, soyons réalistes. Beaucoup de paramètres entre en jeu, et il faudra attendre un certain temps avant que cette future forêt récupère du CO2 et permette une compensation carbone.

A titre d’exemple, un français émet chaque année entre 10 et 12 tonnes de CO2. Un arbre stocke 35 kilos de CO2 chaque année. Donc nous devrions tous planter 360 arbres par an. Au final, et pour équilibrer réellement nos émissions de carbone, il faudrait planter 24 millions d’hectares de forêt, soit 38% du territoire français.

Bon, d’accord, on ne va pas cracher dans la soupe, surtout quand on les produit, mais c’est loin d’être la seule solution. L’efficacité passe par une diminution de notre pollution. L’arbre n’est pas un passeport pour justifier une dépense d’énergie abusive.

Le végétal a au moins un intérêt, c’est la communication. Lorsqu’on s’engage à planter, c’est qu’on a, normalement, conscience de son impact sur l’environnement. A moins qu’il s’agisse d’un excès de Greenwashing ! Nos clients sont aujourd’hui à même de faire leurs choix, mais une chose est claire, ils sont de plus en plus attentifs à nos communications sur le sujet et à nos méthodes de compensation.

Plantez… Discrètement !

Voilà notre vrai problème, les clients sont engagés, quelques fois « enragés » par rapport à l’environnement. Ils sont lucides et choisissent de plus en plus des marques ou des produits en phase avec leurs valeurs.

Mais une communication excessive sur la plantation d’arbres pourrait bien commencer à vous desservir. Prudence. Le modèle a été usité des centaines de fois à des fins de Greenwashing, le client devient méfiant sur le sujet !

Plutôt que d’annoncer une compensation carbone illusoire avec la plantation d’un arbre, plantez des végétaux pour le bien-être de vos salariés.

Qu’elle soit dedans ou dehors, la plante apporte un vrai bénéfice à vos collaborateurs. Une étude de Tove Fjelde, pensionnaire de l’université d’Oslo, nous indiquait une baisse de 19% des migraines avec des plantes vertes dans un bureau. Une autre enquête, réalisée au sein de l’université de l’Oregon, annonce 10% d’absentéisme en moins avec des plantes dans l’environnement du salarié. L’université de Cardiff s’est aussi penchée sur la question et annonce 15% de productivité en plus avec un environnement paysagé.

Alors oui, les plantes permettent de limiter le carbone, mais en plus, elles contribuent aussi au bien-être des populations.

Installez des végétaux, dedans, et dehors, ce n’est pas un exploit, c’est une nécessité ! Et si vous n’en parlez pas, tout le monde en parlera… C’est simple le Greenhushing !

Roland Motte… jardinier !

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