Le jardin et la vertu… #rentree #jardin #guideconsojardin

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En cette rentrée des classes qui se rapproche, il est toujours bon de se souvenir des meilleurs élèves. Les classements sont nombreux… et le jardin, est-il bien placé ? L’esprit de compétition fait rage et les sondages en tous genres nous donnent des réponses, bonnes ou moins bonnes !

La RSE

Responsabilité Sociale des entreprises. Vous êtes obligés d’en avoir entendu parler ! Vous n’avez pas le choix. En plus de produire et de gagner de l’argent, les entreprises se doivent de se rapprocher d’une conduite irréprochable, pour leurs clients, leurs collaborateurs, leurs sous-traitants. Ce qui semblait être une évidence ne l’a pas toujours été, et une loi encadre cette RSE pour les grosses entreprises. Les PME ne sont pas concernées, mais elles se penchent de plus en plus sur le sujet. L’image de l’entreprise, et donc ses ventes, peuvent être impactées par un manque de clarté ou par un manque de valeurs lisibles dans la structure. Pour le Point, Statista a fait un classement des 250 entreprises en France les plus vertueuses. Les critères concernés pour ce jugement sont : l’environnement, le social et la gouvernance. On trouve dans les 10 premiers des gens comme TF1, M6, Schneider Electric, Crédit Agricole… Il faut aller à la 142èmeplace pour trouver du jardin avec Limagrain et encore plus loin, à la 230ème place pour croiser Truffaut. Et puis c’est tout. Bon, le jardin étant composé de beaucoup de PME, nous ne sommes peut-être pas assez gros pour être repérés par les organismes de sondage ? Vous voyez, je suis prévenant… Je nous trouve des excuses.

Les plus vertes ?

Pas possible de trouver des collègues jardin dans le classement des entreprises les plus vertes au monde selon l’étude effectuée par Newsweek Green Rankings. Tu penses ! Là, c’est trop complexe pour nous.

Le premier, c’est Nike, jugé sur ses efforts pour continuer de vendre tout en prenant en compte la protection de la planète à tous les niveaux, de sa chaine de fabrication jusqu’à la commercialisation. On trouve aussi des gens comme Google, Ford, Unilever, Siemens ou Patagonia… Il est donc possible de continuer de vendre tout en prenant en compte les aléas écologiques de notre planète ? Bon, on ne va pas se comparer à des monstres tel que Google, mais ce qui est intéressant dans ce classement, c’est justement qu’il existe un classement. Plus nous prenons de l’importance et plus nous sommes visibles, plus nous sommes visibles, et plus le public nous attend au virage pour surveiller la qualité de nos efforts « verts ». Nous qui bossons dans le végétal, nous pensons que tout est évident, et qu’il est inutile de préciser nos actions. Et pourtant, la récupération de l’eau, l’utilisation de terreau sans tourbe, la limite du plastique et des emballages, le tri des déchets, le recyclage, l’approvisionnement local… Nous avons encore de quoi agir et de communiquer sur ces sujets !

Earthy.fr

Au hasard, voici un des nombreux sites qui parlent aux millennials et qui mettent en avant à l’aide de vidéos des entreprises qui donnent du sens à leurs démarches. On parle d’entreprise, d’embauche, d’économie, mais tourner vers la protection de la planète et de nos ressources. En gros, si vous voulez donner un sens à votre futur job, vous allez vous renseigner sur Earthy et vous découvrirez le témoignage de nombreux patrons engagés autour des valeurs environnementales.

Bon, là non plus, pas de jardin. Earthy a recensé 262 entreprises correspondantes à ces valeurs « durables ». S’ils n’ont pas pensé et trouvé d’entreprises liées à notre monde du jardin, c’est, peut-être, que nous ne sommes pas assez visibles sur le sujet ?

Nous sommes en droit de poser la question, car enfin, en élevant des plantes, en faisant commerce du végétal, nous devrions être les premiers interrogés ? Et si nous ne le sommes pas, qu’est-ce qui coince ? Certains diront qu’on peut aussi se passer des classements et agir quand même de façon vertueuse, dans son coin. Ben oui, mais si nos clients et nos futurs salariés nous retrouvent dans ces classements, c’est bien aussi ?

Un dernier pour la route ?

Allez !!! C’est un autre classement réalisé par Advent pour Capital qui détermine les 50 entreprises françaises les plus vertueuses, avec bien sûr, une bonne part d’écologie dans les critères. On retrouve dans les 10 premiers des distributeurs comme Leclerc, Intermarché, Carrefour et Lidl. Dans les 50, pas de jardin…

Mais que ce passe-t-il ? 3 solutions : soit, nous sommes trop petits pour que ces organismes nous aperçoivent ; soit, nous oublions de communiquer assez sur nos valeurs ; soit, nous n’avons pas les critères nécessaires pour être sélectionnés.

On pourrait se dire que ces classements sont sans fondement, et qu’il suffit d’avoir une agence de communication performante pour être dans les premiers.

Mais la vérité est sans doute au milieu de tout cela. Nous parlons d’écologie au quotidien dans nos métiers, c’est même notre ADN. Et comme c’est notre ADN, nous pensons qu’il est inutile d’aborder le sujet, « les consommateurs s’en foutent », dirions-nous… Sans doute, mais à l’heure où les clients sont de plus en plus exigeants sur la provenance et la fabrication des produits, sur les engagements des entreprises et sur le sens à donner à une société, si petite soit-elle, peut-être devrions-nous embrasser ce sujet à bras le corps pour enfin pointer le bout de notre nez dans les sondages…

En attendant les amis, je vous souhaite une bonne rentrée !

Roland Motte… Jardinier !

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