Les espoirs naturels ! #nature #espoir #guideconsojardin

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Entre canicule et orage, ce début de vacances à tendance à nous bercer trop près du désespoir. En écoutant les uns et les autres, nous en sommes à compter les jours qui nous séparent de la fin du monde… Alors, y’a pas d’espoir ?

Envahissante

Heureusement, de temps en temps, quelques bonnes nouvelles venues de la planète terre nous réconcilient un peu avec l’humain. Car au final, le problème c’est lui ! L’Homme veut vivre vieux et avec le maximum de confort, et pour cela, il va puiser dans les ressources de la terre jusqu’à en faire crever les océans… Et le reste !

Nous colonisons et exploitons toutes les parties du globe. Imaginez seulement qu’une bestiole ou une plante agisse de la même manière ? Rigolez-pas, c’est ce que nous impose la renouée du Japon qui, sans nous demander notre avis, devient invasive dans de nombreuses régions.

Mais l’espoir renait lorsqu’on sait que cette même renouée pourrait devenir un éco-catalyseur de qualité. Ainsi fauchée et chauffée dans des fours, la poudre obtenue pourra servir en cosmétiques et dans bien d’autres domaines.

Plutôt que de se battre avec la plante, on pourra exploiter cette ressource quasi inépuisable.

Même des plantes considérées comme des fléaux aujourd’hui, pourraient devenir des espoirs pleins de promesses !

Tout ne serait donc pas perdu ? ?

Plastique

Nous avons la fâcheuse manie de réfléchir après. Une fois que les problèmes arrivent. Pour le plastique, il aura fallu « un certain temps » avant de s’inquiéter. Après avoir découvert un océan de sacs plastiques et après avoir mesuré l’impact sur la biodiversité, nous voilà en pleine recherche de solution.

Les chercheurs de l’université de Brandon au Canada, annoncent avoir découvert un petit vers (Galleria mellonella) capable de manger et de digérer le plastique. Ce vers de cire, par ailleurs capable de parasiter des ruches, va transformer ce plastique en éthylène-glycol. Ce liquide incolore est utilisé comme réfrigérant pour les véhicules à moteur. Et en plus, il peut servir de dégivrant pour les avions.

Les mauvaises langues diront qu’on aurait pu commencer par-là : réfléchir à gérer le plastique avant d’en être envahi.

Oui, c’est vrai ! Mais nous ne fonctionnons pas de cette manière ! L’histoire nous a déjà prouvé à maintes reprises que nous étions prêts à foncer d’abord, et réfléchir ensuite, en fonction des conséquences.

Il n’empêche. Si ce petit vers est aussi prometteur que les chercheurs l’annoncent, nos soucis de plastique pourraient se solutionner… En attendant la prochaine catastrophe ? !

Biodiversité

Lorsque nous ne passons pas notre temps à prélever sans vergogne des morceaux de terre, il nous arrive d’observer attentivement le monde qui nous entoure. A force de fouiner, nous arrivons même à trouver des solutions pour nous aider dans notre quotidien.

25 ans de recherches, c’est le temps qu’il a fallu à des chercheurs de l’université de l’Utah pour trouver le code ADN d’un corail mou. Les coraux sont en difficulté face au réchauffement climatique, il serait dommage de les voir disparaître, ils n’ont pas révélé tous leurs secrets…

Ce qui nous intéresse dans la bestiole, c’est sa production d’éleuthérobine, qu’elle utilise pour se défendre contre les prédateurs. Cette substance est aussi anticancéreuse… Imaginez l’intérêt d’une telle découverte.

Décidément, la nature regorge de richesses. En protégeant la biodiversité, nous protégeons aussi ce genre d’avancées médicales. S’il reste un peu de biodiversité, que pourrions-nous encore découvrir ? ???

X giganteus

Comme le Miscanthus. Là aussi, une autre plante chargée d’espoir. Contrairement à ses copines du même nom, notre Miscanthus x giganteus est stérile et ne se propage pas à en devenir invasive.

Son potentiel écologique est considérable et de nombreuses cultures naissent ici ou là sur notre territoire. Chauffage, paillage, litière, nourriture… Et on attend la suite des découvertes à propos de cette plante remplie de qualités !

A l’heure où notre monde s’en va en cacahuète d’après les experts, il reste pourtant des motifs de satisfaction. La nature ne nous a pas encore tout dit. Dans les moindres recoins de terre ou d’océan se trouve peut-être notre survie.

Paradoxalement, nous utilisons sans compter les ressources naturelles, qui abritent sûrement les solutions dont nous aurons besoin demain.

Comment concilier les deux ? Si vous avez la réponse, on en parle à votre retour de vacances…

A oui, j’oubliais, bonnes vacances à tous ????? !

Roland Motte… Jardinier !

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