Transplanter en automne

Geste jardin, Le blog des jardiniers

Transplanter en automne reste un choix judicieux si vous avez besoin de gérer votre espace de vie extérieur.

C’est quoi la différence entre plantation et transplantation ?

Planter, c’est installer un végétal dans la terre pour la première fois à son emplacement définitif. La plante est donc nouvellement venue dans votre jardin, ses racines sont contenues dans le pot de culture.

Transplanter consiste à déplacer un végétal qui est déjà enraciné pour le replanter dans un nouvel emplacement. Il va donc falloir faire attention de bien récupérer le système racinaire afin qu’il se réinstalle au mieux dans son nouvel environnement.

L’automne offre des conditions optimales pour la reprise des plantes, arbres et arbustes. La période idéale s’étend de fin septembre/début octobre jusqu’aux premières gelées qui rendent le sol impossible à travailler. Idéalement, on pratique lorsque les feuillages caducs sont tombés.

Même si la température de l’air baisse, le sol est tiède, il a emmagasiné la chaleur de l’été. Cette chaleur est essentielle pour stimuler la croissance racinaire.

Les arbres et arbustes entrent en dormance : la sève « descend » dans les racines, et les feuilles tombent. La plante n’a plus besoin de dépenser de l’énergie pour le feuillage, elle concentre toutes ses ressources à l’enracinement.

Les pluies d’automne sont plus fréquentes et régulières. Le sol reste humide, ce qui réduit considérablement le stress hydrique et le besoin d’arrosage intensif.

La plante bénéficie de l’enracinement automnal, puis d’un nouvel élan au printemps, ce qui lui assure un double enracinement.

Transplanter en automne, la veille

La veille, arrosez abondamment la plante à déplacer. Un sol humide permet à la motte de mieux se tenir et réduit le choc pour les racines.

Creusez le trou de plantation du nouvel environnement avant de déterrer la plante. Le trou doit être trois fois plus profond que la motte. Ameublissez bien le fond et les parois. Ameublissez votre sol, préparez un mélange de terre de jardin et de terreau de plantation.

Transplanter en automne, le jour J

Plus la plante est grande, plus la motte doit être large, elle doit englober le plus de racines fines possible. Enfoncez la bêche bien verticalement tout autour, en tranchant les racines proprement.

Faites doucement levier avec la bêche pour soulever la motte. Si nécessaire, recoupez les grosses racines à l’aide d’un sécateur propre. L’objectif est de dégager une motte solide, qui ne se désagrège pas.

Le transport vers le nouvel espace doit être le plus court possible, de la terre à la terre !

Placez la motte dans le nouveau trou. Assurez-vous que le collet, c’est la jonction entre les racines et la tige, se trouve juste au niveau du sol ! Ni trop enfoncé, ni trop haut.

Comblez l’espace autour de la motte avec le mélange de terre-terreau. Tassez la terre avec le pied pour éliminer les poches d’air.

Arrosez abondamment, même s’il pleut. L’eau aide la terre à bien se tasser autour des racines.

Appliquez une épaisse couche de paillage végétal. Le paillage est crucial en automne : il maintient la chaleur du sol, protège les jeunes racines du gel et conserve l’humidité.

 

Ne vous inquiétez pas si la plante semble « endormie » ou si elle perd le reste de son feuillage. Elle travaille sous terre ! Attendez le printemps pour juger de sa reprise.

 

Retrouvez tous nos gestes : https://www.guideconsojardin.com/le-blog-des-jardiniers/geste-jardin/

 

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