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Passé totalement inaperçu, le dernier rapport du GIEC est un peu alarmant… Après la pandémie, maintenant la guerre, demain le réchauffement… Y’a rien de plus heureux dans l’actualité ? On va quand même faire avec !

Rapport

Publié le 28 février 2022, le dernier rapport du GIEC est quand même un document digne d’intérêt. 270 scientifiques de 67 pays ont bossé sur le sujet. La synthèse est validée par les 195 pays membres du GIEC.

On peut donc dire, même avec un peu de scepticisme pour les plus réservés… Que ce rapport est une bonne base de travail pour comprendre l’état de la planète.

Bon, cela dit, ne soyez pas rassurés… Il nous propose un avenir en feu ! Moins de ressources en eau et en nourriture, des impacts sur la santé et une baisse de la moitié des aires de répartition animales ou végétales.

Si vous êtes sensibles et si vous n’êtes pas un accro aux films et histoires d’horreur, vos nuits seront plus courtes en lisant les détails.

Heureusement, ou malheureusement, l’actualité immédiate et la guerre en Ukraine a totalement masqué ce bilan. Pas un mot ou presque dans les médias. On t’annonce une fin du monde immédiate et ça nous laisse de marbre. C’est vrai que l’actu du moment est quand même lourde avec les violentes attaques sur nos amis ukrainiens.

Mais quand même, le film Don’t Look Up : Déni cosmique avec Léonardo Di Caprio et Jennifer Lawrence n’est peut-être pas une fiction, mais une réalité difficile à avaler ?

2 niveaux

La fable du colibri est encore en marche. Vous savez, le petit colibri qui apporte sa goutte d’eau pour éteindre l’incendie. Au moins il fait quelque chose, mais est-ce suffisant ? A côté de cela, les états et les politiques ont du mal à s’engager. Et en premier lieu, les pays riches. Le principe est simple, en gros… Les pays riches usent les richesses et les pays pauvres seront les premiers à subir les conséquences du réchauffement climatique. L’entraide est donc de mise. Ces derniers ont promis 100 milliards de dollars par an pour aider les populations les plus exposées et les moins fortunées pour sortir de l’impasse.

Mais une fois que nous avons présenté les choses sous cette forme, on dirait qu’il suffirait d’attendre la décision d’un élu pour changer la donne… Ce serait si simple !

Nous avons-nous aussi un rôle à jouer. Au quotidien comme le colibri, en fermant le robinet pendant qu’on se brosse les dents, d’accord ! Mais il y a aussi un vrai travail à faire dans nos entreprises avec des décisions fortes pour réduire notre empreinte carbone.

Que les politiques fassent le taff, c’est une chose, mais notre responsabilité à nous, citoyens et surtout à nous, chefs d’entreprise, fonctionnaires ou salariés n’est pas négligeable. Nous pouvons bousculer les habitudes, proposer des idées, innover…

Concrètement

Un exemple ! Fanny Sterna, une étudiante à peine sortie de son cursus d’école d’ingénieur vient de remporter le prix proposé par le Le Moovjee (mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs).

Son idée est relativement simple. L’entreprise Halt O’Plast dans l’Hérault a mis en place un système de dépollution des microplastiques. Vous connaissez le problème ? Ces résidus de plastique de toutes provenances rejoignent les eaux douces, puis la mer, les poissons en absorbent, et nous aussi puisque la chaine alimentaire est ainsi faite !

En utilisant les propriétés électriques des particules plastiques, y’a moyen de les intercepter avant qu’elles ne rejoignent la mer.

Si le projet se développe, nous allons limiter la pollution marine et fluviale.

Certes il faudra continuer à limiter le plastique, mais cette innovation concrète apporte une solution sur les erreurs de notre passé.

Il y a d’autres initiatives encore avec des bateaux qui captent les plastiques ou de nouveaux systèmes de dépollution des eaux. Il y a donc moyen de créer des entreprises ou d’apporter des idées pour aller dans le sens de l’histoire tout en procurant de nouvelles possibilités d’emploi.

Ecolonomie

Le néologisme est simple ! D’un côté, l’écologie active, dont nous avons très concrètement besoin pour sauver la planète. De l’autre l’économie qui permettra à chacun de travailler et nourrir sa famille. C’est le crédo d’Emmanuel Druon, chef d’entreprise dans le Nord et auteur d’un livre sur le sujet.

Souvent, les solutions écologiques passent par une décroissance actée. Dans certains cas peut-être… Mais nous devons aussi considérer le nombre de bouches à nourrir et le besoin impératif de travailler, pour gagner de l’argent bien-sûr, mais aussi pour faire vivre notre économie. Notre équilibre tient aussi avec la bonne santé de nos entreprises.

Comment concilier les deux, voilà le challenge !

Améliorer nos performances économiques tout en prenant en compte la réduction de nos déchets et la lutte contre le réchauffement climatique ! C’est tout !

Comment faire dans le jardin ?

Il y a d’abord les habitudes à changer, en matière de récupération de l’eau ou de performance d’arrosage. Mais du paysage jusqu’à la production, en passant par la distribution, nous pouvons créer de nouvelles méthodes. Nous pouvons aussi impliquer nos clients et nos partenaires dans ce nouveau monde à inventer.

Et si le marché du jardin devenait l’exemple à suivre ?

 

Roland Motte… Jardinier !

 

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