Le téléphone pleure… #smartphone #guideconsojardin #pollution

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Utiliser un téléphone portable au quotidien, y compris pour lutter contre la pollution… C’est très polluant ! Alors comment faire ? Doit-on limiter notre évolution ? Revenir en arrière ? Supprimer les téléphones ? On s’en fout ? … A vous de choisir !

La fabrication

C’est le premier point, pour construire un petit smartphone, il faut différents composants.

En 1950, lorsqu’on créait des téléphones, nous avions besoin d’une dizaine de métaux pour sortir ce bon vieux téléphone à cadran, avec son fil à la patte !

Dans les années 1990, les premiers « portables », étaient plutôt difficiles à porte. Pour eux, il fallait 29 métaux dans leur composition.

Aujourd’hui, ça rigole plus puisque la moyenne est à 55 métaux différents dans ces petits ordinateurs de bord.

Il y a, bien-sûr, des conséquences. Dans ces 55 métaux utilisés, il y en a de très rares, et leur extraction n’est pas simple. En Argentine ou au Chili, pour extraire le Lithium, la quantité d’eau utilisé provoque des déséquilibres. Les populations locales, qui espèrent un peu d’eau pour leurs besoins quotidiens, pour l’agriculture aussi, finissent par devenir agressives sur le sujet !

En Chine, c’est là où on trouve 90% de ces fameuses terres rares qui entrent dans la fabrication de nos smartphones. Là-bas, pour extraire le Néodyme, il y a un coût.

Et ce coût est payé par la population victime de leucémies et de malformations. Les déchets laissés sur place sont chargés en métaux lourds et en radioactivités. Jusqu’à quand cela pourra durer ?

Incontournable !

Mais comment ferions-nous sans téléphone ?

Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps, nous trainions le téléphone fixe et son fil entre la télé et le canapé. A l’extérieur, avec quelques pièces ou plus tard des cartes, nous avions accès à des cabines téléphoniques. Au plus fort de leur expansion, on en trouvait même dans les villages les plus reculés. Du bonheur ! Et en 1983, est arrivé le DynaTAC 8000x, premier portable sur le marché !

Depuis, le fameux téléphone s’est enrichi de mille possibilités. Aujourd’hui, ce n’est pas un téléphone, c’est un cerveau portable. Pour les plus addicts, impossible de le lâcher ne serait-ce que quelques secondes.

Vous avez toutes vos réponses sur internet. Il est possible de communiquer en temps réel et de visu avec la famille, les collègues ou les amis partout dans le monde. De connaître l’évolution de son poids et de corriger son alimentation, de regarder la télé, d’écouter de la musique… Bref, il y a aujourd’hui plus de 5 millions d’applications. 5 millions de raisons qui rendent le portable indispensable.

En 2019, nous passions en France, en moyenne, 2,3 heures sur nos portables. Le chiffre a bien-sûr explosé après le confinement et les habitudes sont restées ! Nous en sommes aujourd’hui à 3,5 heures. Pour les enfants de 6 à 12 ans, c’était 7h19 en 2020. Autant dire que le portable est un parent supplémentaire capable d’apprendre la vie pendant plus de 7 heures par jour à son enfant. On pourrait avoir peur et on imagine les conséquences sur les croyances que peuvent ingurgiter les gamines et les gamins !

Pollution…

En plus des influences sur toute une civilisation, il y a aussi l’impact écologique.

Aujourd’hui, nous traitons pratiquement toutes nos communications avec les portables : les paiements, les échanges, les inscriptions, les consommations… Sans notre portable, nous n’existons plus ou presque.

Et pour gérer ces flux et ces échanges quotidiens, nous avons besoin d’une énergie incroyable. En comparaison, si Internet était un pays, ce serait le troisième consommateur d’énergie mondial derrière la Chine et les USA.

Si l’on se projette en 2025, en ajoutant les objets connectés aux portables, nous aurons 48 milliards de machines en connexion permanente avec les Data Centers.

Plus nous utilisons nos portables et plus nous polluons, plus nous consommons de l’énergie et plus nous détruisons des ressources non renouvelables.

Ce constat est simple, il est pourtant insoluble. Les générations qui arrivent seront encore plus dépendantes à ces technologies. Et personne n’a envie de revenir en arrière. Ce satané Smartphone est devenu tellement pratique et tellement facile d’utilisation qu’il ne peut que se développer encore et encore.

Notre espoir, c’est d’attendre un génial créateur qui inventera le portable en bois, sculpté dans la masse, en espérant qu’il ait les mêmes capacités que nos engins actuels !

Solutions ?

Il y a des méthodes simples pour limiter sa consommation. Du genre, oubliez-le à la maison lors de vos sorties… Si bien-sûr vous arrivez à vous en passer plus de 2 minutes. Mettez-le en mode avion… Jetez-le du 5ème étage…

Si ces solutions ne vous semblent pas réalistes, il y a nombre d’applications pour vous inciter à réduire votre temps d’écran et réduire ainsi votre bilan carbone personnel. D’accord, on se mord la queue…

Bon, la meilleure et la plus radicale, c’est de faire votre jardin. Laissez le portable à la maison pour ne pas l’abimer, et allez pailler, semer les carottes et récolter les patates.

Vous n’avez pas de jardin ? C’est normal, vous êtes 58% de la population concentrés dans les villes et en 2050, vous serez 70%. En ville, pas toujours facile de faire son jardin…

Alors, si vous voulez garder votre portable et respecter la planète, allez habiter à la campagne et commencez votre potager… C’est pourtant simple !

Le raisonnement est simpliste, je vous l’accorde, pourtant, plus nous délaisserons le portable, plus nous serons heureux…

Mais ? Si nous habitons à la campagne, il faudra utiliser la voiture tous les jours !

Pas simple c’t’affaire… Et si on retournait à la sieste, on parlera de tout cela demain !

Faire l’autruche, ça a du bon !

Bonnes vacances, on s’appelle à la rentrée !

Roland Motte… Jardinier !

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