Le jardin en 2025 ?

Le blog des pros

Le jardin en 2025 reste une affaire sérieuse… et joyeuse ! Entre refuge de bien-être, laboratoire écologique et défi logistique pour les pros. Il reflète toutes les transitions de notre société. Ce baromètre Ifop–Unep en main, on vous embarque pour une balade au vert, version engagée et décalée.

Dans le jardin en 2025, un Français sur deux jardine

Ah, le jardin en 2025 ! Ce petit coin de paradis où on rêve de sieste à l’ombre d’un cerisier, d’apéros entre copains, et parfois même… de tomates. En 2025, près de deux Français sur trois possèdent un jardin. Bonne nouvelle ? Oui, mais avec des nuances. Selon que vous habitez une maison ou un appart’, à la campagne ou en plein Paris, l’accès à la bêche n’est pas le même. 91 % des gens en maison ont un jardin. En appart’ ? C’est 21 %. Et ça descend encore quand on est jeune, urbain et fauché. Le jardin est devenu une inégalité territoriale à lui tout seul.

Pour les producteurs et les jardineries, cette disparité géographique et sociale n’est pas qu’une anecdote. En fait, c’est un vrai défi. Comment vendre des plantes ou des conseils jardin à des gens qui n’ont ni lopin, ni balcon ? Peut-être faut-il aller chercher le client là où il est, c’est à dire sur son toit, dans son salon ou dans un potager partagé ?

Le jardin en 2025, c’est du sérieux 🤣

Ce n’est pas un gadget. Le jardin est devenu un sujet de société, un révélateur de nos envies profondes. 82 % des Français disent que leur jardin est essentiel à leur bien-être. Relaxation (92 %), convivialité (88 %), culture du potager (69 %) : on n’est pas loin du menu parfait pour une vie plus douce. Chez les 35-49 ans, génération métro-boulot-crise d’angoisse, le jardin devient même une soupape de sécurité émotionnelle.

Autre point, 35 % des gens considèrent désormais que l’entretien est une contrainte.

Ça monte à 51 % chez les jeunes. Traduction pour les pros = on veut du vert, mais pas y passer ses week-ends. On le savait, mais l’enquête Ifop Unep nous le confirme… Encore une fois ! Place donc aux jardins malins avec peu d’arrosage, peu de tonte, beaucoup de plaisir. Et c’est là que paysagistes et horticulteurs ont un coup à jouer.

Les jeunes poussent …

Ne vous fiez pas à leurs doigts sans terre, les moins de 35 ans ont soif de chlorophylle. 70 % estiment qu’un jardin est essentiel à leur bien-être. Même s’ils en ont moins souvent un, ils l’utilisent à fond. Détente, sport, apéro, potager, tout y passe. Ils voient leur jardin comme un mini-laboratoire d’avenir. Mieux encore, 71 % l’utilisent pour réduire leur empreinte écologique, 69 % pour préserver la biodiversité. Bref, ils n’ont peut-être pas la main verte, mais ils ont le cœur franchement jardinier.

Ce public est prêt à tester des solutions, mais il veut du sur-mesure. Il veut comprendre pourquoi on plante une sauge plutôt qu’un pélargonium, et pourquoi pailler, et avec quoi ?

Il ne cherche pas juste une plante, mais une vision du monde (et un coin cool pour y poser ses fesses).

Le jardin en 2025… Mode survie

Quand le climat part en vrille, le jardin suit. Sécheresses, canicules, restrictions d’eau… Pas facile de faire pousser du gazon pendant l’été. Mais les jardiniers ne baissent pas les bras, ni le tuyau ! 84 % ont déjà modifié ou envisagent de modifier leurs pratiques. Récup’ d’eau (58 %), sélection de plantes résistantes (43 %), pelouses plus sauvages (48 %)… Les changements sont en route.

Pour les pros, c’est le bon moment pour adapter les gammes, voire de prendre quelques risques ! Vive les plantes balaises, les rustiques, les increvables. Et pourquoi ne pas créer des rayons “survivance végétale”, ça ferait un carton…. Prêt à tenter le coup ?

Le retour du pro

Vous pensiez que les gens voulaient tout faire eux-mêmes ? Détrompez-vous. 87 % des Français estiment que les pros du paysage ont un rôle crucial dans la transition écologique. Et 78 % attendent qu’ils les aident à rendre leur jardin plus écolo. Et ce n’est pas tout, 74 % veulent des conseils personnalisés, et 68 % des jeunes sont même prêts à faire appel à un professionnel pour créer un jardin adapté au climat.

Moralité : les créateurs de jardin et les vendeurs de plantes ont la cote. Encore faut-il en profiter.

Alors d’accord, ce baromètre Ifop-Unep confirme en grande partie ce que nous savions ou ce dont nous nous doutions. Mais n’oubliez pas que 66 % des Français associent spontanément les gens du jardin à la biodiversité. C’est une sacrée responsabilité… et une sacrée chance.

Bon ben… Bonnes vacances ! On reparle de ça à la rentrée !

Roland Motte… Jardinier !

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