Le Zamioculcas

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Le Zamioculcas, également connu sous le nom de ZZ, est originaire des régions tropicales et subtropicales de l’Afrique de l’Est, notamment de l’Afrique du Nord-Est, du Kenya à la Tanzanie. Cette plante est souvent cultivée chez nous comme plante d’intérieur.

Le Zamioculcas

C’est quand même une plante d’intérieur relativement facile à entretenir.

Elle tolère bien les conditions de faible luminosité, mais elle préfère la lumière indirecte. L’été, si vous la sortez dehors, évitez de l’exposer en plein du soleil, car cela pourrait brûler ses feuilles.

Le Zamioculcas est assez résistant à la sécheresse et peut survivre à des périodes d’oubli d’arrosage. Pas autant que les cactus… Mais presque ! Il est préférable de laisser le sol sécher entre deux arrosages pour éviter la pourriture des racines. Arrosez modérément, environ une fois toutes les deux à trois semaines en hiver et plus fréquemment, une à deux fois par semaines du printemps jusqu’à l’automne.

Pour le rempotage, utilisez un mélange de terreau bien drainant pour les plantes d’intérieur.

Facile !!! Il suffit de choisir un terreau spécial « plante d’intérieur » dans une jardinerie !

Un mélange de terreau universel avec un ajout de perlite ou de sable pour améliorer le drainage convient aussi, à condition d’avoir tout cela sous la main.

Autre chose ?

Le Zamioculcas préfère les températures moyennes à chaudes et tolère bien les conditions de faible humidité. Dans ses régions d’origines, il pousse en pleine terre, mais bon, le climat est un peu différent… En intérieur, chez nous, il s’adapte donc bien à nos températures dans la maison, on va dire entre 18 et 25 degrés. Évitez simplement les courants d’air froids., lorsque vous ouvrez les fenêtres en hiver, par exemple.

Si les feuilles commencent à jaunir, et si les conditions d’arrosage sont bien respectées, vous pouvez fertiliser environ une fois par mois au printemps et en été. Tout dépend bien-sûr de la formule de l’engrais en question. Le mieux est encore de bien suivre les consignes sur l’emballage.

Essuyez régulièrement la poussière accumulée sur les feuilles avec un chiffon humide pour permettre à la plante de respirer correctement et favoriser une bonne santé.

Si vous faites cela une fois par an, au printemps, ça devrait suffire !

Petites particularités…

Notre Zamioculcas possède plusieurs caractéristiques intéressantes qui en font une plante populaire pour la culture en intérieur.

En premier lieu, si l’on craque, c’est surtout pour son feuillage. Il a des feuilles luisantes et épaisses. C’est très joli, mais aussi très efficace. Un peu comme les plantes grasses, cette forme des feuilles lui permet de stocker l’eau, ce qui le rend résistant à la sécheresse et lui permet de survivre à des périodes prolongées sans arrosage.

Autre avantage, le Zamioculcas peut prospérer dans des conditions de faible luminosité, ce qui en fait un choix idéal pour les endroits moins éclairés de la maison.

Autre atout, il a tendance à avoir une croissance lente, pour nous, ça veut dire peu d’entretien, pas trop de rempotage et pas de taille, si ce n’est les feuilles trop abimées à couper quand c’est le cas.

La légende urbaine raconte que le Zamioculcas aide à purifier l’air en absorbant les toxines et en émettant de l’oxygène… Mais bon… En ouvrant la fenêtre tous les matins, c’est nettement plus efficace !

Un peu d’histoire…

Le nom « Zamioculcas » est dérivé de deux parties. « Zamio » fait référence au genre de plantes Zamia, qui sont des plantes de la famille des Cycadaceae originaires des régions tropicales et subtropicales d’Amérique. « Culcas » c’est l’ancien nom de Zanzibar, une île située dans l’océan Indien au large de la côte Est de l’Afrique.

Ainsi, le nom « Zamioculcas » suggère une relation avec les plantes Zamia et une origine de la région de Zanzibar. Bon, là aussi, c’est ce que l’on peut lire ici où là. Mais d’autres écrits viennent un peu contredire cette version. En réalité, notre ZZ est une plante complètement différente et n’est pas étroitement liée aux Cycadaceae.

Bref, ça ne change rien au côté décoratif de cette plante d’intérieur que vous aimerez forcément. Elle est très facile d’entretien, et ce petit côté « j’arrive à pousser à l’ombre sans trop d’arrosage » n’est pas pour nous déplaire.

Et côté arrosage, on est peinard. Inutile de porter des bottes, elle a horreur des excès d’eau !

Roland Motte… Jardinier !

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