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Guide des consommateurs jardin 2025

Le blog des pros

Chaque année, nous sortons le Guide des consommateurs jardin. Un document de 150 pages pour faire le tour d’un sujet de jardin. Le Guide 2025 sortira en automne 2024 et parlera de l’avenir de la distribution du végétal… 🤔

Le Guide des consommateurs jardin

Depuis 2021, nous vous proposons une analyse complète sur un sujet de saison.

En 2021 nous avions choisi les constats du jardin « Post Covid ». L’année suivante, nous traitions des relations collaborateurs – entreprises – clients. Et en 2023, l’an dernier, nous abordions l’avenir du végétal.

Ce book de 150 pages dispense des chiffres, des analyses, des témoignages et des constats glanés sur le terrain et dans vos points de vente…

Nous passons 6 mois à travailler sur ce sujet.

Cette année, nous sommes aidés par nos partenaires qui fourmillent d’idées…

C’est le cas pour PhS, l’entreprise de Philippe Simon, qui fête ses 20 ans.

VERDIR est aussi de la partie, le syndicat des producteurs est bien placé pour parler du végétal 😉 !

Nous bénéficierons encore cette année des analyses de Nielsen GFK, du soutien des JdC, le salon bien connu de tous et de Mauryflor pour la partie technique.

D’autres accords sont en cours, mais nous vous en dirons plus pendant l’été !

L’avenir de la distribution du végétal

Après avoir traité l’an dernier de l’avenir du végétal, il nous semblait logique de comprendre ensuite la distribution de ce même végétal.

A vrai dire, c’est en rédigeant les précédentes interviews avec des producteurs que nous nous sommes rendus compte des changements à venir…

Plusieurs questions se posent : est-ce que les jardineries et les Lisas développent toujours le végétal ? Les gammes ne sont-elles pas en train de muter au profit des produits manufacturés chez les spécialistes ? Les producteurs, de moins en moins nombreux, n’ont-ils pas un intérêt à créer leur propre distribution ?

Les sites de vente en ligne sont-ils suffisants pour les consommateurs lorsqu’ils cherchent la perle rare ? Quels autres points de vente va ajouter le végétal à sa gamme ?

Vous voyez qu’il y a de quoi réfléchir. Et les réponses commencent à arriver au fil des rencontres… 🧐

Alors pour vous donner un avant-goût de notre prochain contenu, commençons par le commencement…

Dilemme

Être producteur, ce n’est pas une chose simple. Le client final réclame un produit de qualité, en fleurs et prêt à poser sur la table du salon de jardin.

On est d’accord, tout ne se pose pas sur la table, il y a aussi des arbres et des arbustes, mais dans l’ensemble, la demande est claire : le produit doit être en parfaite santé et au meilleur de sa forme !

En plus, ça peut servir pour éviter les litiges quelque peu zélés de la part de responsables de rayon à la recherche de marge…

Mais avec les augmentations des prix des énergies, le personnel difficile à trouver, le coût des matières premières qui explose… Difficile de tenir le cahier des charges des années précédentes ! C’est là où le bât blesse.

La distribution, ou du moins, une partie, ne l’entend pas de cette oreille et demande de rester dans des valeurs cohérentes, voir dans certains cas, de baisser les prix.

Faut-il accepter ? Le dilemme est là.

Chacun défend son bout de gras, mais si l’on est un petit producteur, il n’est pas facile d’accepter cette négociation. La tentation, c’est de se dire qu’il est préférable de vendre directement aux jardiniers amateurs !

Et après ?

C’est un résumé synthétique, je vous l’accorde, mais quand même, la tension est palpable.

Bon, et une fois que la décision est prise… Et ben il suffit de choisir une date d’ouverture !

Sauf que, les obstacles sont encore nombreux. Vous devrez, en vrac, adapter le parking et la circulation des clients, avoir les autorisations, convaincre les salariés, sourire, se mettre à la vente, faire de l’affichage, avoir la patience de discuter avec des novices, se mettre à la place du client… Bref, un nouveau métier !

Et puis il y a les autres, les bricoleurs, les hypers, les supers, les boutiques de centre-ville… Nombreux sont ceux qui ont compris que le végétal pouvait être une source de revenu complémentaire. Ces distributeurs voient le végétal comme un produit intéressant, peut-être un peu délaissé par la jardinerie partie explorer d’autres pistes…

Ce qui est rassurant, c’est que le végétal donne envie. Il est plébiscité par les consommateurs et par les collectivités, par les entreprises… Il aura encore de beaux jours devant lui. Mais où allons-nous le trouver ? Ça, c’est une autre histoire.

Et pour en savoir plus, rendez-vous en septembre 2024 pour la sortie du 4ème Guide des Consommateurs Jardin !

Roland Motte… Jardinier !

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