Plant parenting

Le « plant parenting » s’installe en France. De plus en plus de jardiniers considèrent leurs plantes comme de véritables colocataires à bichonner.
Une tendance douce et joyeuse, qui révèle un vrai besoin de lien, de nature… et de conseils bienveillants !

Le Plant parenting

On connaissait le « pet parenting », cette tendance à dorloter son chien ou son chat comme un membre de la famille. Voilà maintenant que les plantes s’y mettent ! Une étude OpinionWay pour la Fondation Hollandaise des Plantes et Fleurs montre que le « plant parenting » s’installe en France. Et en plus, comme une vraie lame de fond. En clair, on ne se contente plus d’avoir une jolie plante verte dans le salon, on lui parle, on la nettoie, on s’en occupe avec le même sérieux qu’un petit être vivant. Cette évolution n’a rien d’anecdotique. Elle s’inscrit dans un contexte sociétal où les liens changent, les modes de vie aussi. Moins d’enfants, plus d’envies de nature, de douceur, de gestes simples. Ce n’est pas un truc éphémère, c’est une réponse à un vrai besoin. Prendre soin de quelque chose de vivant, voilà not leitmotiv.

Des chiffres qui en disent long

Dans cette étude, 74 % des Français déclarent que s’occuper de leurs plantes leur fait du bien au moral. Ce chiffre, à lui seul, en dit long ! Les plantes ne sont plus un simple décor, elles deviennent une source de bien-être tangible. Plus de la moitié (51 %) estiment que les plantes réduisent le stress, et 60 % sont convaincus qu’elles purifient l’air intérieur. Si on ajoute que 66 % les voient comme un moyen de se reconnecter à la nature. On comprend mieux pourquoi le pot de fleur sur le rebord de la fenêtre a pris une tout autre dimension. Maintenant, il est devenu un refuge, une respiration, un petit coin de sérénité dans un quotidien souvent agité.

Des plantes qui écoutent …

Autre donnée intéressante, 33 % des Français parlent à leurs plantes. Mieux encore, 19 % leur donnent carrément un petit nom. On est loin du ficus oublié dans un coin ! Ce comportement peut faire sourire, mais il révèle un lien émotionnel bien réel. Certains caresse leur chien tendrement ou confient leurs états d’âme à leur chat, pourquoi pas ! Et maintenant, beaucoup trouvent dans leurs plantes un moyen simple et discret d’exprimer de l’attention, de la tendresse, voire de l’affection. Et si cela peut sembler exagéré, c’est justement cette relation intime qui nourrit le phénomène. Une plante, c’est silencieux, patient, et, à priori, elle ne va pas vous juger… Et c’est aussi pour ça qu’on l’aime.

Un lien social inattendu

Le “plant parenting” ne se vit pas tout seul dans son salon. Selon l’étude, 65 % des actifs estiment que les plantes créent du lien au travail. On s’entraide pour les arroser, on les commente, on s’échange des boutures. Ce petit rituel anodin devient un vecteur de sociabilité, il tisse aussi des liens intergénérationnels. Le végétal, c’est un terrain neutre, qui rassemble le gamin de 5 ans et la grand-mère de 85. On se refile les secrets de jardinage, on confie ses plantes à la voisine pendant les vacances… Bref, la plante devient un petit trait d’union entre les gens. Elle porte avec elle un supplément de douceur dans des vies souvent pressées.

Jardineries : un rôle à jouer

Pour les jardineries, ce plant parenting est une vraie opportunité. Les consommateurs n’achètent plus une plante comme un objet, mais comme un futur compagnon. Ce qui veut dire besoin de conseils, d’écoute, de solutions simples pour bien s’en occuper. Exit les fiches techniques froides, place aux rituels, aux gestes du quotidien, à la personnalisation. Proposer des kits d’entretien doux (microfibre, savon noir, petits arrosoirs design), organiser des ateliers de soin ou de rempotage, encourager les échanges entre clients… C’est là que tout se joue. Les jardineries ou les sites de productions ne sont plus seulement des lieux d’achat, mais des espaces de lien et de transmission. Et ça, ça change tout.

Décidemment, ces plantes nous surprendront toujours… C’est pour ça qu’on les aime… Nos bébés !!!

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