Guide des Consommateurs Jardin 2026

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C’est la première du Guide des Consommateurs Jardin 2026.

Rendez-vous le 16 octobre avec l’Institut des Tendances Jardin – dernière ligne droite pour s’inscrire avant le 9 octobre !

Guide des Consommateurs Jardin 2026

Chaque automne, c’est la même histoire, on range les transats, on taille les hortensias et on se dit que la saison jardin est derrière nous. Et puis arrive ce moment où il faut lever la tête, regarder un peu plus loin que le bout de son râteau.  « Et maintenant, on va où ? »

C’est exactement pour ça qu’existe le Guide des Consommateurs Jardin. Ce n’est pas juste un bouquin de plus sur l’étagère, c’est un repère fixe. Nous tentons chaque année une photographie très concrète de la filière. Cet outil de travail compile le meilleur de ce qui s’est passé sur le terrain et de ce qui se prépare pour demain. Une parution par an, fiou !!! C’est déjà pas mal ! Le guide est un calendrier clair, une base solide pour réfléchir, anticiper et agir.
L’édition 2026 ne dérogera pas à la règle, bien au contraire. Elle sera plus dense, plus vivante, plus engagée. Plus de 100 visites de magasins ont été réalisées en 2025 pour mesurer l’expérience client. C’est l’occasion de nous interroger sur nos pratiques et comprendre comment le jardin évolue. Le site internet, lui, s’étoffe. Environ 300 points de vente y seront référencés dès mars prochain et près de 1 000 fiches plantes seront disponibles au lancement. C’est un outil de veille, mais aussi un accélérateur de réflexion pour tous ceux qui veulent faire grandir leur activité dans un marché en pleine mutation. Et c’est tout l’objet de notre rendez-vous du 16 octobre 2025 avec l’Institut des Tendances Jardin. Ensemble, nous allons prendre le temps de regarder devant nous.

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Se regrouper ou disparaître ?

Premier sujet qui fâche… Ou pas ? Celui du regroupement des producteurs. En vingt ans, nous avons perdu la moitié des exploitations horticoles françaises. Il n’en reste que 2 700 à 2 800, soit moins de 1 % de l’ensemble agricole. Fragiles face aux aléas réglementaires, économiques ou climatiques, elles pèsent peu politiquement et risquent de disparaître dans l’indifférence si elles ne s’unissent pas. Mutualiser les moyens, parler d’une seule voix, séparer production et commercialisation, atteindre le franco avec un seul roll… tout cela n’est plus un choix stratégique, c’est une condition de survie.
Certains l’ont bien compris. L’exemple de Desmartis est parlant. +25 % de chiffre d’affaires après avoir intégré la licence Delbard. 85 % de notoriété pour « Silence, ça pousse ! ». La logique semble simple, plus on est nombreux à avancer ensemble, plus on est visibles, solides et attractifs. La vraie question, finalement, n’est plus « faut-il se regrouper ? », mais « sommes-nous capables de travailler ensemble, producteurs et distributeurs ? » À méditer sérieusement avant de venir en discuter le 16 octobre…

Le climat, menace ou chance ?

Autre sujet brûlant, au sens propre… Le changement climatique. Contrairement au président américain, 82 % des Français se disent préoccupés. Mieux encore, 26 % « très » préoccupés. 84 % ont déjà changé leurs pratiques de jardinage, 58 % ont installé des systèmes de récupération d’eau. Des chiffres qui montrent que le consommateur s’adapte plus vite qu’on ne le croit. Et nous, est-ce qu’on suit ?
La réutilisation des eaux usées, par exemple, reste marginale en France. Cela correspond à peine à 2 % pour l’irrigation agricole, contre 14 % en Espagne et 78 % au Japon. Pourtant, elle pourrait grimper à 10 % en 2030 et 20 % en 2050. Cela veut dire que de nouveaux modèles de production et de distribution sont possibles. Et dans cette histoire, le végétal, loin d’être victime, peut devenir acteur de la transition. « La prévision est difficile, surtout quand elle concerne l’avenir », disait Pierre Dac. Certes. Mais elle est indispensable. Anticiper, tester, innover, c’est notre boulot. Et si on cessait de subir le climat pour commencer à en faire un levier de croissance ?

Jardinerie ou paysagiste ?

Enfin, il y a ce chantier silencieux mais colossal, celui de la relation client. Le jardin est un métier de passion, de partage, de contact humain. Pourtant, à peine un vendeur sur deux dit « bonjour » spontanément quand on pousse la porte d’un magasin. 50,8 % en 2025, c’est mieux que 41,3 % en 2024, mais c’est encore loin du compte. Quand on sait que 65 % des consommateurs préfèrent l’interaction humaine au digital, on mesure l’enjeu. Le « bonjour » n’est pas un détail : c’est le premier levier de fidélisation.
Et si, pour renouer ce lien, la jardinerie sortait de ses murs ? Aujourd’hui, 30 000 entreprises du paysage maillent le territoire, soit dix fois plus que les jardineries. Leur force, c’est aller chez le client, diagnostiquer, conseiller, vendre et poser. Leur taux de transformation dépasse les 70 %, contre 30 à 40 % en jardinerie sans contact terrain. Et quand on associe produit et service, le panier moyen est multiplié par deux ou trois. Et si demain la jardinerie redevenait ce qu’elle était à l’origine ? Rappelons-nous, c’est une alliée du jardin, mobile, proche, connectée à la vie réelle des gens ?

16 octobre, une journée pour se poser des questions

Le Guide des Consommateurs Jardin 2026 n’est pas seulement un ouvrage, c’est un point de départ. Un outil pour penser autrement, sortir des sentiers battus et construire ensemble un avenir où le végétal reste central. C’est tout l’esprit de la journée du 16 octobre 2025 organisée par l’Institut des Tendances Jardin. Nous allons nous retrouver pour réfléchir, débattre et s’inspirer… L’objectif, c’est bien de repartir avec des idées concrètes. La matinée sera consacrée à la conférence et aux échanges, dans une salle située à 5 minutes de chez EVADEA. L’après-midi, nous pourrons visiter les installations.
C’est aussi l’occasion de rencontrer ceux qui font bouger les lignes sur les grands enjeux du secteur. Le regroupement, le climat, la distribution, les nouveaux modèles de points de vente… Et le tout en toute convivialité… Comme d’habitude !
👉 Attention, les inscriptions ferment le 9 octobre ! Si ce n’est pas déjà fait, il est grand temps de réserver votre place pour cette journée qui s’annonce aussi utile que stimulante.

www.guideconsojardin.com

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