Récolter les kiwaïs
Récolter les kiwaïs… Pensez-y car c’est en ce moment que ces petits fruits sont à maturité, pour notre plus grand plaisir !
C’est quoi ?
Le kiwaï, appelé également « kiwi de Sibérie » ou « mini-kiwi », est une liane fruitière, plus précisément l’Actinidia arguta. On l’adore pour ses fruits miniatures, lisses et délicieux, comestibles avec la peau.
Certes, moins connu que son grand frère, l’Actinidia deliciosa (le kiwi classique), le kiwaï se distingue par sa grande rusticité et ses qualités gustatives et nutritionnelles.
L’Actinidia arguta trouve ses origines dans les régions d’Extrême-Orient, notamment au Japon, en Corée, dans le nord-est de la Chine et l’Est de la Russie. Contrairement au kiwi velu, le kiwaï est adapté aux climats plus froids, capable de résister à des températures allant jusqu’à −25°C pour certaines variétés. C’est le moment de récolter les kiwaïs !
Récolter les kiwaïs, les besoins de Culture
Le kiwaï est une liane dioïque dans la plupart des variétés. Cela signifie qu’il faut un pied femelle et un pied mâle pour obtenir une fructification. Le mâle étant nécessaire uniquement pour la pollinisation (généralement, on plante 1 mâle pour 5 à 8 femelles). Cependant, des variétés autofertiles comme ‘Issaï’ ou ‘Kokuwa’ existent. Elles sont idéales pour les petits jardins, bien que la présence d’un pollinisateur puisse améliorer le rendement.
Le kiwaï préfère une exposition ensoleillée ou à la mi-ombre dans les régions très chaudes, et surtout abritée des vents forts qui peuvent endommager ses jeunes pousses.
Il nécessite un sol frais, riche, léger et bien drainé. La plante redoute particulièrement l’humidité stagnante, surtout en hiver, et les sols trop argileux. Préférez éviter les sols trop calcaires. L’ajout de matière organique (compost, fumier composté) est fortement recommandé lors de la plantation pour enrichir le sol.
C’est une liane volubile et très vigoureuse, qui peut atteindre 4 à 10 mètres de hauteur. Il est impératif de lui fournir un support solide (pergola, treille, clôture, fils de fer) dès la plantation. Le végétal a besoin d’être palissé et guidé pour se développer. La taille est essentielle pour une meilleure fructification. En effet, le kiwaï porte ses fruits sur le bois de l’année issu de pousses de l’année précédente (bois de 1 an). Une taille d’hiver (entre novembre et début janvier, hors période de gel) permet d’éliminer le bois mort et d’aérer la plante.
Récolter les kiwaïs, le bon moment
La récolte du kiwaï est généralement plus précoce que celle du kiwi classique. Elle a lieu de la fin août à la mi-octobre, selon la variété et la région de culture.
Les fruits se présentent en grappes, souvent dissimulées sous le feuillage, ce qui nécessite parfois d’effeuiller légèrement les tiges pour les localiser.
Le kiwaï, comme le kiwi, a la capacité de mûrir après la cueillette. Récoltez-le avant sa pleine maturité, lorsqu’il est encore ferme. Ceci évite qu’il ne devienne trop mou ou que sa peau fissure .
Le kiwaï est une véritable petite bombe de saveur et de vitalité. Facile à manger, rustique à cultiver, il représente un atout majeur pour diversifier les jardins fruitiers et les plaisirs de la table.
Avec sa peau lisse et comestible, on le consomme entier, d’une seule bouchée, comme un bonbon.
Retrouvez tous nos gestes : https://www.guideconsojardin.com/le-blog-des-jardiniers/geste-jardin/




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