Travailler c’est trop dur ??? #beyonce #travail #guideconsojardin

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Le dernier single de Beyoncé sorti en juin, appelle les futurs ex-employés à profiter de la vie… Et c’est efficace ? ! Aux USA, les démissions s’ensuivent… Et chez nous, dans les métiers du jardin, allons-nous encore trouver du personnel qualifié… Et prêt à bosser ?

Beyoncé

Vous avez entendu parler d’elle ? La Queen. Après avoir pris un peu de repos, Beyoncé sort cet été un single appelé « Break My Soul ». Dans cette jolie chanson, elle nous propose une histoire d’amour qui l’incite à quitter son job parce qu’on la fait travailler trop dur…

Ce single a provoqué un vrai ramdam dans les entreprises où de nombreux Millennials (moins de 40 ans) en ont profité pour quitter leur emploi.

Alors certes, la chanteuse n’a pas une influence telle à faire quitter son boulot… Quoi que… Son discours arrive à point nommé. Après la crise sanitaire mondiale, les constats de réchauffement climatique, la guerre en Ukraine, les tensions ici où là… Nous sommes en droit de douter un peu de l’avenir. Et si mon futur n’est pas réjouissant, pourquoi donc continuer à s’embêter avec un boulot qui me prend la tête ? Beyoncé a su traduire un mal-être qui couvait dans la tête de nombreuses personnes.

Et en entendant ce refrain partagé par tous, pourquoi ne pas franchir le pas ?

C’est, pour certains, une décision difficile à prendre, mais quel est le prix de la vie ? Le temps n’est-il pas plus important que l’argent ? ?

4 millions ???

Depuis le début de l’année 2022, bien avant la sortie du single de Beyoncé, c’est 4 millions de personnes qui ont quitté leur emploi. Ils étaient 48 millions d’Américains à franchir ce pas en 2021.

Là-bas, outre Atlantique, on appelle cela la grande démission. Et cette démission a tendance à se propager un peu partout, dans les autres pays, même chez nous en France !

Les explications sont nombreuses, et dans tout ce panel de raisons, on trouve en bonne place les burnouts qui ont suivi le confinement et la gestion du télétravail. En fonction des profils des uns et des autres, il n’est pas si évident de provoquer des changements soudains dans une vie habituellement bien rodée. Si vous ajoutez aujourd’hui une inflation galopante, une peur du lendemain et un besoin de main d’œuvre de plus en plus fort dans certains secteurs, on peut être inquiet pour la pérennité de quelques entreprises.

Nous voilà rapidement dans une logique bien différente, une logique où le chef d’entreprise devra convaincre son futur collaborateur de venir le rejoindre. Proposer du sens, des arrangements pour satisfaire aussi les loisirs et la vie privée, un salaire concurrentiel et des petits avantages ici où là.

Pas facile à admettre pour les managers à l’ancienne ?… Mais l’adaptation devra être rapide si l’on souhaite séduire les talents de demain !

Et en France ?

Une récente étude Opinion Way nous indique que 35% des personnes interrogées veulent, elles aussi, quitter leur poste rapidement dans notre pays. Dans le tas, nous avons 42% de Millennials. Le constat que nous pouvons en tirer, dans un premier temps, c’est une volonté de changement. Nous avons découvert d’autres pistes, travailler mieux, travailler moins, trouver du temps… Et une partie des actifs commencent à démissionner en masse.

Mais ne s’agit-il pas là de la première étape ?

Toute chose entrainant des réactions en chaine, c’est ce qu’on appelle l’effet papillon, il en sera de même dans cette quête d’un mode de fonctionnement différent. Pour l’instant, en démissionnant, nous sommes couverts financièrement. Qu’en sera-t-il dans 5 ans ? Notre pays pourra-t-il continuer à accompagner les démissionnaires ?

Cette vague de changement pourrait conduire pas mal de nos concitoyens à créer leur micro-entreprise, mais aussi inciter les entreprises à aller voir ailleurs, histoire de trouver de la main d’œuvre encore moins chère ?

Autant de questions qui trouveront des réponses dans l’avenir.

Pour l’instant, nous devons faire face à ce changement et nous adapter rapidement pour convaincre nos collaborateurs de continuer l’aventure. Nous allons devoir communiquer plus, définir des valeurs et adapter les horaires ?…

Changement

Nombre d’entreprises se sont déjà posées la question, et en priorité les sociétés déjà confrontées à la pénurie de main d’œuvre.

Nous voilà devant trois interrogations :

  • Pourquoi s’en vont-ils ?
  • Comment les retenir ?
  • Comment recruter les nouveaux ?

Le pourquoi, nous l’avons vu ci-dessus.

Pour le « comment les retenir » et « comment attirer les nouveaux », c’est en s’appuyant sur le pourquoi que nous allons trouver des réponses satisfaisantes.

Nous sommes bien conscients qu’il faut commencer à écouter nos futurs salariés. Ces derniers ne viendront qu’à la condition de trouver une proposition d’horaires adaptés à leur rythme de vie. Cette donnée fera bondir les anciens, les durs… Et pourtant, nous pourrions bien passer par là pour trouver des solutions. Après l’écoute, viendra le sens. Pourquoi travailler avec vous, pour vous ? Cette notion, déjà présente dans les choix des clients au moment d’acheter un produit ou un service, sera encore plus présente dans la tête de nos futurs salariés. Et enfin, laisser la part belle à l’initiative, à la création, la cocréation. L’ère du contrôle a vécu, place à l’imagination partagée.

Manager… Voilà un métier qui va devenir encore plus complexe… ?Hé ben !

Roland Motte… Jardinier !

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