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Que reste-t-il des centres-villes de notre enfance ? Les temps changent. Historiquement, le centre-ville était le cœur de la ville. La voiture a modifié les choses. Mais on parle aussi de petits commerces, de confiance, de proximité… Alors, on en sommes-nous ?

Crise vs fréquentation

Évidemment, confinement aidant, les sorties au centre-ville ont considérablement diminué. Il fallait faire un choix pour réduire la maladie, et les bars, restaurants, salles de spectacles et autres boites de nuit ont fermé leurs portes, diminuant ainsi la fréquentation des centres-villes. Bien sûr ce n’est pas la seule raison, puisque progressivement, au fil des ans, on a vu nos bouchers, charcutiers, fromagers et autres petits commerces alimentaires laisser la place à des banques, des vendeurs de lunettes ou d’abonnements téléphoniques.

La société évolue, l’hyper marché et sa copine la voiture ont bousculé les anciennes traditions. Mais rassurons-nous un peu. D’après le cinquième baromètre du centre-ville et des commerces de proximités, si 41% des français sont inquiets pour les centres-villes, 64% s’y sentent aussi très attachés. Ce pourcentage monte même à 73% pour les jeunes de 18 à 24 ans. Un excellent indicateur pour l’avenir !

Les parisiens intramuros qui répondent à cette question de leur attachement à leur centre-ville sont 81% à répondre positivement. Plus la ville est grande et plus le centre-ville avec ses commerces est important, voir capital pour la population.

Grande surface ou petit commerce ?

La volonté de garder son centre-ville est bien là, mais la volonté n’est pas tout, il faut aussi des moyens. Ne l’oublions pas, si nous avons déserté la ville au profit de sa périphérie, c’est aussi pour retrouver des centres commerciaux avec tous les produits à portée de chariots et à des prix sans commune mesure avec le petit commerçant.

La lutte était inégale, de par les loyers d’une part, mais aussi de par le flux engendré par les grandes-surfaces qui permettent de baisser la marge et les prix. On connait le principe, plus on a de volume et moins c’est cher.

Savoir-faire !

Pendant un temps bien assez long, nous avons aussi oublié le savoir-faire du petit commerce… Le pain trop bon du boulanger du coin, la saucisse de Morteau confectionnée avec amour par notre charcutier et le bouquet de fleurs assemblé dans les règles de l’art par notre fleuriste.

Pourtant, déjà avant le confinement, la tendance pointait le bout de son nez et l’observatoire du rapport des Français aux formats commerciaux alimentaires nous donnait la direction. De plus en plus, nous plébiscitons le commerce de proximité, plus humain et plus proche de nous. La crise Covid étant un accélérateur des tendances… Nous sommes encore plus accros à nos petites boutiques aujourd’hui.

Moderniser

Le constat est fait, mais c’est pas gagner pour autant. C’est un peu comme pour les achats sur Internet. Même avec la volonté d’acheter ailleurs que chez le géant Amazon, force est de constater que quelle que soit votre recherche, il arrive toujours en tête. Faut avouer, c’est plus simple de commander via le mastodonte.

Et c’est un peu pareil avec les hypers. Oui, on peut exister en tant que petit commerçant en 2020 et après, mais sous certaines conditions, et en voici quelques-unes :

On sait que les petites villes ont la cote, elles ressortent en premier dans les classements des villes où il fait bon vivre. Mais en plus, la volonté politique est un élément clé. Sans une mutualisation des moyens pour la géolocalisation, la communication et le dynamisme commercial, point de salut. La gestion d’une boutique est compliquée et l’animation du centre-ville ne se fera que grâce à des décideurs qui en auront compris l’importance. A nous de les convaincre.

  • Avoir un véritable savoir-faire

Une petite boutique ne peut pas, ou difficilement, proposer du prix. Se démarquer, c’est proposer de la qualité, une qualité inégalée. Faire la différence avec un savoir-unique, qui n’appartient qu’à vous. Le fait maison, le fabriqué local, c’est aussi une des clés du succès.

  • Être présent et actif sur Internet

On va pas en « rererereparler » ? Ben si ! Une boutique, si petite soit-elle, se doit d’avoir un site avec son catalogue de produits. Toutes les recherches de localisation ou de découverte se font par le biais d’un site. Sans un site, vous n’existez pas ou peu. Auparavant, la vitrine était l’élément déclencheur pour faire entrer les consommateurs dans le point de vente. C’est toujours le cas, avec en plus un site internet de qualité. Et même si vous êtes paysagiste ou producteur, perdu en pleine cambrousse, le problème est le même. Une présence (active) sur internet et les réseaux est O-BLI-GA-TOIRE !

Si vous aviez un doute, un site e-commerce générerait une augmentation moyenne de 14 % du chiffre d’affaires d’un magasin. Déjà qu’il faut gratter des sous à droite à gauche pour survivre, difficile de faire l’impasse sur 14%, qu’on soit au centre ou à la campagne !

 

Roland Motte… Jardinier !

 

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