fleurs de rosier

Les pucerons

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Les pucerons sont très présents au printemps. Ces petites bestioles ne sont pas gênantes… Si elles sont 2 ou 3. Malheureusement pour les jardiniers, lorsqu’on voit le premier, des centaines d’autres arrivent. Et ce sont ces colonies de pucerons qui mettent à mal nos plantes les plus sensibles !

Les pucerons

Ce sont de petits insectes de l’ordre des Hémiptères qui se nourrissent de la sève des plantes. C’est là qu’est l’os hélas ! Ils sont également connus sous le nom de « poux des plantes » en raison de leur petite taille et de leur apparence similaire à celle des poux. Les pucerons se nourrissent en insérant leur rostre dans les feuilles. C’est quoi un rostre ? Imaginez un nez pointu qui serve de bouche et qui permette de pomper la sève… Mais les pucerons ne piquent pas que les feuilles, on peut aussi les trouver sur les tiges et les fleurs ou même les racines. Cela peut entraîner un affaiblissement des végétaux et une réduction de leur croissance et de leur rendement.  Plus la plante est petite ou fragile, et plus elle est en danger. Les pucerons se reproduisent rapidement, ce qui peut entraîner une infestation importante si des mesures ne sont pas prises pour les contrôler. Ils peuvent être de différentes couleurs, allant du vert au brun, au rouge et même noir. Il existe différentes espèces de pucerons qui s’attaquent à différentes plantes et cultures. En clair, vous avez le choix… Et nous avons toutes les chances de les croiser dans le jardin !

De nombreux pucerons

Il existe plus de 5000 espèces de pucerons dans le monde. Ces insectes se trouvent dans une grande variété d’environnements. Ca peut aller des régions polaires jusqu’aux régions tropicales. Les pucerons peuvent s’attaquer à une grande variété de plantes. Ils aiment les légumes et les fruits. On les trouve aussi sur les arbres et les arbustes. Certaines espèces ne se contente que d’une seule plante, tandis que d’autres peuvent attaquer une grande diversité de végétaux. En agriculture c’est pas mieux… Ils sont considérés comme des ravageurs importants en raison de leur capacité à se reproduire rapidement et de transmettre des virus et des maladies aux plantes. Les scientifiques continuent d’étudier et de découvrir de nouvelles espèces de pucerons dans le monde entier.

Autant dire qu’on n’est pas au bout de nos peines 😂. Mais bon, le puceron fait partie de la grande chaine de la vie et c’est à nous de nous adapter à sa présence.

Le plus gros pucerons

Les pucerons géants (Stomaphis quercus) sont considérés comme les plus gros pucerons du monde. Alors attention, ne vous attendez pas à un monstre de 100 kilos… Ils mesurent environ 5 mm de long et ont une forme aplatie et allongée. Les pucerons géants se trouvent principalement sur les chênes et les châtaigniers dans les forêts tempérées d’Europe et d’Asie. Les femelles de cette espèce de pucerons donnent naissance à des larves vivantes plutôt qu’à des œufs, ce qui leur permet de se reproduire plus rapidement encore… Ils se rassemblent en grands groupes sur les branches et les feuilles de leurs plantes hôtes. Bien que les pucerons géants soient considérés comme les plus gros du monde, ils ne causent généralement pas de dommages significatifs aux arbres qu’ils infestent, sauf dans les cas d’infestations massives.

En clair, gros ou petits, c’est le même principe. S’il n’y en a que quelque uns, la plante n’est pas en danger. Ne vous inquiétez pas si vous apercevez de petits groupes ici ou là !

Le puceron du rosier ?

Il existe plusieurs espèces qui peuvent se nourrir des rosiers, mais l’espèce la plus courante sur les rosiers est le puceron vert (Macrosiphum rosae).

Ils mesurent environ 2 à 4 mm de longueur. Ils se nourrissent de la sève des jeunes pousses, provoquant un affaiblissement de la plante et la formation de feuilles enroulées et déformées. Comme les autres, ils se reproduisent rapidement et peuvent infester les rosiers tout au long de la saison de croissance. Il existe également le puceron noir du rosier (Aphis forbesi) et le puceron cendré (Macrosiphum rosirum).

De plus en plus, les massifs de rosiers ne sont plus plantés uniquement en rosier. En intégrant des lavandes par exemple dans le parterre, on provoque la confusion olfactive. Avec le parfum des lavandes et d’autres plantes aromatiques, le puceron ne retrouve pas son « repère ». Cela permet de limiter un tantinet la présence de ces bestioles

La lutte naturelle

Il existe plusieurs prédateurs naturels des pucerons des rosiers, qui sont des insectes. Ces derniers se nourrissent du parasite et peuvent aider à les contrôler. Le plus connu, c’est la coccinelle. Les larves et les adultes se nourrissent de pucerons et peuvent en consommer une grande quantité. Plus de 100 par jour. On trouve des larves disponibles dans le commerce ou sur Internet.

Les larves de syrphes sont particulièrement efficaces pour manger la bête. Les syrphes sont très présents dans les jardins. Ils ressemblent à de petites guêpes inoffensives.

Les chrysopes et surtout leurs larves consomment également les bestiaux ! L’adulte est très allongé avec des ailes blanches.

Certaines espèces de guêpes parasitoïdes pondent leurs œufs à l’intérieur des pucerons. Les larves se nourrissent ensuite de l’intérieur… Pas très glamour tout ça 🤪.

Pour que ces prédateurs soient présents au jardin, c’est bien de laisser un coin de prairie dans le fond de la parcelle !

Mais, quoi qu’il arrive, les pucerons, c’est comme les fourmis, impossible de les éliminer en totalité, alors, c’est à nous à aider pour un bon équilibre !

Roland Motte… Jardinier !

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