LOGO Gamme salon Larbaletier

Recyclage au jardin ?

Le blog des pros

#recyclage #larbaletier #replace #pot #plastique #horticulture #conteneur #jardin #plante

Le plastique dans le jardin nous pose un vrai problème. Cohérence, image et respect… Voilà les trois points qui nous font réagir par rapport à ce recyclage au jardin. Nous sommes des amoureux des petites fleurs et communiquons sur le bien-être au jardin… Il est évidemment impensable que nous laissions trainer nos plastiques dans la nature !

Recyclage au jardin

Il y a un mois, je concluais un édito sur les déchets en me demandant si nous allions évoluer et améliorer notre contribution plastique ou notre recyclage au jardin des déchets produits par notre activité. Bonne idée… 3 coups de fils plus loin et une visite d’usine plus tard nous permettent de percevoir le bout du tunnel…

Bah oui, c’est quand même dommage de représenter le jardin, avec une image de propreté, de vert, de bien-être, d’écologie… Et de recracher nos vieux pots sur le bord des routes… C’est une image. Il faut avouer que ce n’est pas simple cette histoire. Il se vend chaque année pour environ 3 milliards d’euros de plante dans notre pays. Vous imaginez le nombre de barquettes et de pots ? Pour les récupérer, nous devons inciter nos consommateurs à rapporter ces pots en magasin ou à la déchetterie, c’est déjà pas gagné… Et ensuite, nous devons espérer que les matières qui composent ce contenant passent dans la machine pour une hypothétique réalisation future. Avec en plus des transports entre chaque étape.

Pour la collecte, Valhor avec le soutien d’ADIVALOR a commencé à s’organiser.

Mais ce n’est que le début de la chaine…

Larbaletier

Heuuuuu ??? Y’a pas une erreur dans le sous-titre là ? Larbaletier, c’est l’aluminium, pas le plastique ?

C’est vrai, et depuis 1975, de retour des USA, notre ami Robert a décidé de créer cette entreprise à son nom. Le groupe c’est spécialisé dans les meubles et présentoirs en aluminium pour les fleuristes et les jardineries.

Depuis cette période, Larbaletier a pris de l’ampleur et maintient cette production dans son usine modèle de Fontaine les Grès, dans l’Aube.

Pour le groupe Larbaletier qui travaille l’aluminium depuis ses débuts, le recyclage fait partie de la philosophie, tout comme le jardin. Et en cumulant les deux, on comprend pourquoi ces derniers se sont penchés sur la problématique du recyclage au jardin !

Le savoir-faire vient d’abord de la récupération des bouteilles d’eau minéral. Vous pouvez croiser ici ou là sur les parkings des hypermarchés, des stations automatiques qui échangent les bouteilles vides contre des bons d’achat. Voilà un concept Larbaletier !

Et le plastique ?

Bon, d’accord, on imagine que la distribution dans son ensemble organise la collecte des pots vides, pareil que pour les bouteilles d’eau. On imagine ensuite que les jardiniers amateurs pensent à rendre les contenants.  Déjà là, c’est du boulot. Mais après, on se retrouve avec des conteneurs et des barquettes de toutes les couleurs et de toutes les tailles… Bonjour le tri… Sans compter le transport jusqu’à l’usine de retraitement.

Heureusement, il y a une solution. Avec l’aide de la Start Up Replace et de Laurent, son dynamique patron, le groupe Larbaletier a trouvé un début de réponse à ces problèmes.

Si les conteneurs sont broyés sur place en menus morceaux, le volume transporté diminue considérablement. De plus, la matière récupérée vient de pots d’origines diverses, et c’est là où le savoir-faire de Replace entre en jeu. C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures récupes… Tous ces plastiques sont chauffés, triés, mélangés… Ne me demandez pas comment, c’est un secret !

Et avec cette matière première, on peut créer des bancs, des tuteurs, des composteurs et des salons de jardin… Ces nouveaux produits recyclés sont eux aussi 100% recyclables. La boucle est bouclée !

Matière première !

Avec cette technique, nos pots passent de vulgaires déchets à matière première. Sacré changement de statut ! Les broyats de pots plastique prennent de la valeur et ce mélange se vend à la tonne. Cette matière première servira à réaliser les fauteuils de jardin de demain.

Pour notre marché et pour le consommateur jardin, on ne parle plus de la même chose. Le vieux conteneur en plastique n’est plus un surplus débordant de notre poubelle, mais une ressource réutilisable à l’infini.

La broyeuse pourra voyager de point de vente en point de vente ou rester là à demeure. Ce dernier pourra revendre ce plastique pour rembourser ses investissements.

Commercialement, en organisant des journées de récupération des pots, le magasin peut améliorer la fréquentation en période creuse. Et comme pour les bouteilles d’eau, pourquoi ne pas inciter le jardinier amateur avec une « prime de broyage » lors de ces « journées du pot ».

Les enseignes ne manquent pas d’imagination et sauront trouver le bon moyen pour valoriser ces déchets… Pardon, ces matières premières !

La solution existe, l’imagination aussi, maintenant, y’a plus qu’à…

Roland Motte… Jardinier !

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *